Bonne rentrée à toutes et tous !
Avec cette lettre d’information, je souhaite partager avec vous quelques informations pratiques sur le droit à une prise en charge par l’assurance maladie lorsque l’on est pensionné français vivant à l’étranger, sur la réforme des modalités de demande d’un certificat de nationalité française (CNF), mais aussi sur les combats menés lors de la discussion du projet de loi de finances rectificative au début août, où nous avons été plusieurs parlementaires à évoquer nos craintes, en raison de l’inflation dans le monde et de la baisse de l’euro par rapport au dollar, de pertes de moyens du ministère des Affaires Etrangères pour développer nos politiques d’accompagnement des Français vivant à l’étranger, que ce soit pour les bourses scolaires ou les allocations de solidarité. Je ne manquerai pas à nouveau d’être vigilant lors de la discussion relative au budget 2023, que nous aurons cet automne. Ces politiques sont déjà insuffisantes, mais avec ces paramètres inquiétants, elles pourraient être encore plus faibles à un moment où la demande risque d’être plus forte.
Je regrette aussi, lors de cette discussion, que le ministre du Budget ait refusé toute amélioration budgétaire pour nos consulats qui doivent actuellement traiter des demandes de passeports et cartes d’identité en forte croissance et auxquelles ils ne sont pas en mesure de répondre. Le gouvernement a fait voter un plan d’urgence pour les mairies et les Préfectures en France, qui font face à une demande importante et exigent de très longs délais, assez similaires à ce que nous observons dans beaucoup de consulats à l’étranger, mais il refuse toute amélioration simultanée de moyens pour nos consulats en niant l’existence de difficultés… De même, les propositions faites pour permettre aux établissements d’enseignement en gestion directe (EGD) de pouvoir développer des projets immobiliers ont été repoussées. Comment, dans ces conditions l’AEFE pourrait-elle accompagner la croissance du réseau ?
Cette lettre est aussi l’occasion de rappeler les sujets qui ont fait l’objet de travaux parlementaires de ma part depuis la fin juin. Je reste bien sûr à votre disposition pour les évoquer plus largement.
Bien fidèlement,
Jean-Yves Leconte