Les psys au Caire

Voici une liste non exhaustive des psychologues et psychiatres « testés » du Caire par nos compatriotes. Presque tous ceux de la liste sont francophones. Certains pratiquent dans des quartiers différents. Quelques commentaires peuvent être rajoutés en fonction des expériences.

Helwan

  • Loza Nasser (francophone), Hôpital Behman, Helwann (2555 75 51 – 012 210 30 34)

Maadi

  • Pierre Grondard (francophone, anglophone, italophone), cabinets à Maadi et Zamalek, WhatsApp : +33651404907. Mail : pierre.grondard@gmail.com
  • American Center for Psychology and Psychiatry, (arabophones et anglophones), ACPP, Maadi Degla (0106 2099390)
  • Heba Habib (francophone) (0101 676 3335 – 0100 535 0433)
  • Khelifa Fahima (francophone), Maadi (0122 6392139 – 0122 238 9266)
  • Loza Nasser (francophone), Maadi Psycho Center, 16 rue Oraby Maadi (2359 2278)
  • Psychopédagogie (psychologie scolaire) : Sarah Degée (francophone), Maadi (0122 134 4369)

Mohandessin

  • Loza Nasser (francophone), 55, Rue Abdel Moneim Riad Mohandessin 3304 7453

Moqqatam

  • Mona El Rakhawi, Hopital Dar El Moqqatam, Moqqatam (012 228 54 42)

Zamalek

  • Pierre Grondard (francophone, anglophone, italophone), cabinets à Maadi et Zamalek, WhatsApp : +33651404907. Mail : pierre.grondard@gmail.com
  • Urvoy Marianick (francophone), Psychologue du travail, Zamalek (019 825 39 75)
N.B.  Ces listes ne sont pas exhaustives et sont diffusées pour information.  Si vous souhaitez modifier ou ajouter des informations générales, merci de nous le signaler. Les volontaires qui ont participé à la rédaction de cet annuaire vous prient d’excuser les erreurs qui ont pu s’y glisser.

Pédiatres au Caire

Voici une liste non exhaustive des pédiatres « testés » du Caire par nos compatriotes. La plupart sont francophones. Les pédiatres pratiquent parfois dans des quartiers différents. Quelques commentaires peuvent être rajoutés en fonction des expériences.

Centre-ville

  • Badir Ramez, 237, rue Ramses, Ghamra (2482 65 42 – 012 217 81 93)
  • Chaker-Samna Myriam (francophone), 20, rue Youssef El Guindy, Centre-ville (2393 90 70 – 2392 26 97)
  • Chérif Safwat Erian, Immeuble Ramsès, rue Ramsès, Centre Ville (2574 01 23)
  • Sedky Mohamed, 331 av Ramsès, Centre Ville (2 794 66 48 – 012 781 70 07)

Dokki

  • El Barbari Mohamed, 11, Shooting Club Dokki (3336 2006 – 012 216 60 89)

Héliopolis

  • Chérif Safwat Erian (francophone), 19A, rue Khalila El Maamoun Héliopolis (2417 11 26)

Maadi

  • Elhamy Rifky, 8, rue 78/12, Maadi (2359 53 47 – 012 21 88 958)
  • Georges Jacqueline (francophone), 25 rue 263, Maadi (27544878 – 01280679973)

Mohandessin

  • Chérif Safwat Erian (francophone), 1, pl. Heggaz, « Safa Medical Tower », Mohandessin (3338 19 05)
  • Jeannette Azmi Boutros (francophone), 19, rue Mecca El Mokarama, Mohandessin (3 837 42 83 – 012 214 29 57)

Zamalek

  • Chérif Erian (francophone), El Guezira Clinic, Zamalek, (0122 2137996)
  • George Jacqueline (francophone), 31, rue El Mansour Mohamed, Zamalek (2735 45 75 – 010 524 00 67)
N.B.  Ces listes ne sont pas exhaustives et sont diffusées pour information.  Si vous souhaitez modifier ou ajouter des informations générales, merci de nous le signaler. Les volontaires qui ont participé à la rédaction de cet annuaire vous prient d’excuser les erreurs qui ont pu s’y glisser.

Le système de santé en Egypte

Structure des soins médicaux en Egypte

Pour simplifier, il existe deux types de services médicaux en Egypte, les services privés et les services publics.  En général, les gens préfèrent s’adresser aux services privés, même si la qualité des soins n’est pas toujours la meilleure, contrairement à ce qu’on pourrait croire.

Les services privés, sont bien sûr les grands hôpitaux privés et connus, les cliniques et cabinets privés, mais aussi les dispensaires rattachés aux organismes de culte (mosquées, églises et autres).

Le secteur public est quant à lui composé des hôpitaux universitaires au sommet de la pyramide, jusqu’aux centres de premiers soins, qui se trouvent dans tous les villages, les cités et les villes en passant par des organismes spécialisés.

Le secteur public en quelques chiffres 

  • 115 hôpitaux universitaires, 35.825 lits en 2011, parmi lesquels se trouvent 70 hôpitaux spécialisés, dont 3 centres de poison et 5 centres de soins pour dépendants.
  • GOTHI (General organization of teaching hospitals and institutes) comprend 11 instituts spécialisés, tel que les instituts du Cœur, du diabète ou encore des maladies tropicales, surtout les maladies hépatiques, ainsi que 12 hôpitaux généraux.
  • Les hôpitaux du ministère de la santé comptent parmi eux des hôpitaux spécialisés tel que l’institut Nasser, où a été développée la greffe de moëlle osseuse dans les années 90.

L’accès aux soins médicaux en Egypte

Chaque enfant est couvert par l’assurance médicale, dès la naissance et jusqu’à la fin de ses études universitaires. A l’âge adulte, tous les salariés du secteur public sont eux aussi couverts par l’assurance médicale. Ceux du secteur privé sont quant à eux surtout couverts par des assurances privées. Un système d’assurance médicale unifié est en train de voir le jour dans certains gouvernorats comme Port-Saïd et Sohag.

Les personnes qui travaillent à leur compte ou encore les travailleurs journaliers peuvent se faire soigner gratuitement dans les hôpitaux universitaires, GOTHI ou ceux du ministère de la santé.

Lorsqu’il s’agit de maladies chroniques, telles que le diabète, les maladies cardiaques ou celle du sang, comme la thalassémie, par exemple, les personnes n’ayant aucune assurance médicale peuvent se faire soigner dans les hôpitaux universitaires, GOTHI ou ceux du ministère de la santé, moyennant un décret ministériel individuel.

Il est important de noter que ces décrets passent par des étapes précises :

  • Le malade doit s’adresser à un hôpital qui se trouve dans la zone géographique de son domicile et qui figure sur sa carte d’identité. 
  • Le médecin rédige alors un rapport médical qui sera adressé au service des soins aux frais de l’état au sein de l’hôpital : مكتب علاج نفقة الدولة
  • Le service adresse enfin la demande au ministère de la santé, qui va émettre ce décret. 
  • Le décret devra être renouvelé chaque fois qu’il arrive à terme. 

Cette procédure prend environ une semaine. Mais il faut noter que les personnes ayant une assurance médicale ne peuvent prétendre à un décret ministériel. Il existe par ailleurs des aides aux soins médicaux, genre mutuelle, à travers des accords entre les syndicats et les hôpitaux, cabinets privés, laboratoires, centres de radiologie…etc.

Ces dernières années, des projets de soins particuliers ont été mis en œuvre par le ministère de la santé, comme les campagnes de vaccinations contre la poliomyélite dans les années 80, les campagnes de dépistage de l’hépatite C et de traitement, ou encore les campagnes de dépistage du cancer du sein. Dernièrement, de nouvelles campagnes de vaccinations ont été organisées pour lutter contre le COVID 19.

Myriam Samna, médecin pédiatre à l’Ahmad Maher Teaching Hospital

Les gynécologues du Caire

Voici une liste non exhaustive des gynécologues « testés » du Caire par nos compatriotes. Tous sont anglophones, parfois francophones. Les gynécologues pratiquent souvent dans des quartiers différents.

N’oubliez pas aussi l’excellente application (disponible en anglais) Vezeeta (site internet : https://www.vezeeta.com/en) qui permet également les prises de rendez-vous.

Dokki

  • Chérif Hamza, 53, rue El Zarha, Dokki (3748 34 24 – 3760 7029)

Héliopolis

  • Shérif Akl 2, rue Hassan Aflaton, Héliopolis (2415 8024 – 010 141 93 62)

Maadi

  • Cherif Hamza, 9, rue 256,  New Maadi Maadi (2521 55 30 – 2521 55 17)
  • El Gindi Essam, Hayat’s Women’s Health Center, Place Mahatta Maadi (012 312 33 14)
  • May Hobrok, 32, rue du Golf, Maadi (012 218 82 54)
  • Shérif Akl, rue du Golf, Maadi (2380 92 47 – 010 141 93 62)
  • Sourour Sameh, 25, rue 263, New Maadi (2754 48 78 – 012 218 45 67)
  • Shalaby Hossam, Clinique Shalaby, 5, place Port-Saïd, Maadi (2380 66 88 – 012 211 47 41)

Mohandessin

  • El Hefnawi Nevine Fouad, 10, rue Syria Mohandessin (3760 16 05 – 3761 69 05)
  • Gabalaoui Kamel, 4, place Ibn Khaldoun Mohandessin (3345 57 77 – 010 141 63 42)
  • El Sadek Mostafa, 55 rue Abdel Moneim Riad Mohandessin (3302 0963 – 012 214 15 11)

Zamalek

  • Sourour Sameh 31, rue El Mansour Mohamed Zamalek (2735 45 75 – 012 218 45 67)
N.B.  Ces listes ne sont pas exhaustives et sont diffusées pour information.  Si vous souhaitez modifier ou ajouter des informations générales, merci de nous le signaler. Les volontaires qui ont participé à la rédaction de cet annuaire vous prient d’excuser les erreurs qui ont pu s’y glisser. 

Les dentistes du Caire

Voici une liste non exhaustive des dentistes « testés » du Caire par nos compatriotes. Tous sont anglophones, certains sont francophones. Les dentistes pratiquent souvent dans des quartiers différents. Quelques commentaires ont été rajoutés en fonction des expériences.

N’oubliez pas aussi l’excellente application (disponible en anglais) Vezeeta (site internet : https://www.vezeeta.com/en) qui permet également les prises de rendez-vous.

Centre-ville

  • Abdallah Samy Samir (francophone), 42, rue Talaat Harb (2415 3576 – 2575 5474)
  • Ackaoui Nader (francophone), 53, rue Nubar Bab el Louk Centre Ville (2794 9727 – 010 141 93 82)
  • Adel Rabbat (francophone), rue Ramses (0122 313 9280)
  • Barsoum Maher Labib (francophone), 7, avenue du 26 juillet Centre Ville (2589 8303 – 2590 3532)
  • Chahine Seifallah (francophone), 59, rue Falaky Centre Ville (2392 2907 – 010 624 0330)
  • Nada Francis (francophone), 10, rue Zaki, Tawfikieh, Centre Ville (2575 5274 – 012 760 03 86 – 0122 656 06 89)

Dokki

  • Ahmed Osman (francophone), 32 rue Dokki (0100 049 5379). Professionnel, à l’écoute et très pédagogue.

Héliopolis

  • Adel Bichara (francophone), 26  rue Andalous, Héliopolis (2259 20 58 – 2451 9177)
  • Emad William (francophone), 16, rue El Amiralaye Eid Mohamed, Héliopolis (2240 5089 – 012 312 16 53)
  • Ghali Ramez Youssef (francophone), 5, rue Ibrahim El Lakani, Roxy Héliopolis (2258 5349 – 012 374 63 38)
  • Maher Fouad (francophone), 45, El Khalifa El Maamoun Héliopolis (2347 7840)
  • Sarkis Rawi (francophone), 12, Abdallah Abou elSeoud Héliopolis (2632 2548 – 012 213 54 86)

Maadi

  • Alaa Osman (francophone), rue 233, Maadi as Sarayat Al Gharbeyah, Maadi, (0100 300 6729). Egalement à Sheikh Zayed et New Cairo
  • Barsoum Rawi (francophone), rue 218, Digla (2519 87 33 – 010 163 59 69)
  • Emad Tawfik (francophone), 17, Ahmed Kamel (à côté USAID) Maadi (0127 7860161 – 0122 2773629 – 02 25285150)
  • Maher Haroun Riad, (implants) 9/5,  rue 216 Maadi Degla (2521 0176 – 0100 161610)
  • Zikry Khaled 23, Masr Helwan al Ziraai Maadi (2380 3788 – 010 140 34 66)

Mohandessin

  • Abou Bakr Hashem (francophone), (0100 570 0557)
  • Dia (francophone), 24A, Abou Mahasen Shazly, Mohandessin (3345 64 02 – 3303 32 36)
  • Moawad Nabil (francophone), 22, rue Wadi El Nil, Mohandessin (3346 90 50 – 3346 90 60)
  • Zohdi Hussein (francophone), 17 A, El Hegaz Street Mohandessin (3346 1945 – 012 315 3100)

Zamalek

  • Dr Moussa (anglophone), First Dental Center (FDC), Très professionnel, aseptie respectée, bon suivi du dossier. Cabinet également à Sheikh Zayed et Maadi.
  • Ahmad M. Shawir (francophone), 34, Bahgat Ali, Zamalek (0227 355 987 – 0111 087 7400)
  • Moros Spiro (francophone), 2, rue Fouad El Ahouany  Zamalek (0227 382 707 – 012 323 23 26)
  • Shukry Rafik (francophone), 25 A, rue Ismail Mohammed, Zamalek (2736 9769 – 0106 003 222)
  • Rami Guiha (francophone), 20 rue Mahmoud Azmy, Zamalek (0100 213 8012 – 0227 351 236)

N.B.  Ces listes ne sont pas exhaustives et sont diffusées pour information.  Si vous souhaitez modifier ou ajouter des informations générales, merci de nous le signaler. Les volontaires qui ont participé à la rédaction de cet annuaire vous prient d’excuser les erreurs qui ont pu s’y glisser. 

Médecins généralistes francophones du Caire

Voici une liste non exhaustive des médecins généralistes francophones du Caire. La plupart d’entre eux se déplacent à domicile. N’oubliez pas l’excellente application (disponible en anglais) Vezeeta (site internet : https://www.vezeeta.com/en) qui permet également les prises de rendez-vous.

6 Octobre

Centre-ville

  • Gawish Rami, 31, rue Daher, Centre Ville (2590 7532 – 2590 8470). Egalement pédiatre.
  • Naguid E. Naggar, 78, rue Gomhoureya, Centre Ville (2592 2007/4539 – 010 259 69 68)
  • Rabbat Sherif, 75, rue Ramsès ,Centre Ville (2241 3245 – 2575 3249 – 010 140 38 84)

Héliopolis

  • Sobhi El Masri, 24, rue el Ahram, Héliopolis (2240 0209 – 2737 3450 – 012 213 93 71)
  • Wadih G. Gawish, 10, rue Sidi Gaber ou HVMP Clinic, Héliopolis (2452 3325 – 2290 0732 – 012 321 14 77)
  • Wessam René El Masry, 18, rue Nakhla El Motei, Héliopolis (2644 3628 – 010 577 60 48)

Maadi

  • Sabry Ghaly Meghaly, 32, rue du Golf, Maadi (2380 9247 – 2380 9995 – 012 322 50 13)

Zamalek

  • Kahil Chérine,  4A, rue Ibn Zanki, Zamalek (012 218 22 79)
  • Kahil Georges, 7, rue el Aziz Osman, Zamalek (2738 0300 – 012 210 98 91)
  • Kahil Wael, 7, rue el Aziz Osman, Zamalek (2738 0300 – 010 210 9891)
N.B.  Ces listes ne sont pas exhaustives et sont diffusées pour information.  Si vous souhaitez modifier ou ajouter des informations générales, merci de nous le signaler. Les volontaires qui ont participé à la rédaction de cet annuaire vous prient d’excuser les erreurs qui ont pu s’y glisser. 

Les hôpitaux du Caire

Voici une liste non exhaustive des hôpitaux du Caire. Il s’agit d’une liste établie par des volontaires et elle n’a pas d’autre objectif que de vous informer.

6 Octobre

  • Dar El Fouad, Cité du 6 octobre (N° urgence : 16370. N° WhatsApp : 01119983339. Autres n° : 3835 60 28 – 3835 6040 – 3835 60 50). Localisation

Abbassieh

Centre-ville

  • Hôpital Universitaire Kasr El Aïni, rue Kasr El Aïni, Manial (23 65 4107 – 23 65 4060 – 23 65 4066 – 23 65 4133). Localisation

Dokki

  • Misr International Hospital, 12, rue El  Saraya, Veiny square  (N° d’urgence : 16010. Autres numéros : 3760 82 61-63 – 3760 82 65-69 – 3761 32 28). Localisation

Héliopolis

  • Hôpital militaire Galaa, 3, El Orouba après Salah Salem (19218 – 0222673650 – 0222673651 – 0222673652). Localisation
  • Cairo Medical Center, (Cleopatra group, Cairo specialized hospital), 4, r. Abu Ebeid El Bakry, Roxy-Hélio (0224509800/7600/7500 – 022450 98 00 – 022452 10 74). Localisation
  • Hayat Medical Center , 6, rue Menes, Korba, Helio (2290 70 17 – 2417 58 32). Localisation
  • Hôpital Américain, 15, rue Khaled Ibn El-Walid (2267 96 38 – 2267 96 38). Localisation
  • Hôpital Cleopatra, 39, rue Cleopatra, Hélio-Salah El Dine (19668 – 2414 39 31 – 2417 82 06). Localisation
  • Hôpital Universitaire Aïn Shams rue Khalifa Mamoun, Hélio. (2402 71 66 – 2402 41 11 – 2260 58 05). Localisation

Maadi

Mohandessin

  • Al Salam, 3, rue Syria, Agouza (3303 05 02 – 3303 01 40). Localisation

Nasr city

  • Hôpital « Arab Contractors Medical Center », El Gabal El Akhdar (autostrade) (19660 – 2342 6000 – 2342 1624). Localisation

Zamalek

  • Hôpital Anglo-Américain, Guézira (27 35 6162/63/65 – 2735 4304). Localisation
N.B.  Ces listes ne sont pas exhaustives et sont diffusées pour information.  Si vous souhaitez modifier ou ajouter des informations générales, merci de nous le signaler. Les volontaires qui ont participé à la rédaction de cet annuaire vous prient d’excuser les erreurs qui ont pu s’y glisser. 

Lettre d’information de Jean-Yves Leconte, Décembre 2021-Janvier 2022

Lettre d’information
décembre 2021 – janvier 2022
Edito
 C’est avec plaisir que je vous présente, à vous, à vos familles et à l’ensemble de vos proches mes meilleures vœux de santé, de bonheur et de réussite pour cette nouvelle Année.
Quel que soit notre lieu de vie, nous avons toutes et tous été éprouvés par ces deux dernières années et les transformations qu’elles annoncent. Il nous faudra de la volonté et de la fidélité à nos principes humanistes pour en tirer pour l’avenir un maximum d’enseignements.

L’année 2021 s’est notamment terminée sur la première session de l’Assemblée des Français de l’étranger. Je félicite l’ensemble des nouvelles et nouveaux élus. En son sein, je salue la réunion de l’ensemble des élus de gauche dans un groupe uni. Cette union est logique car s’agissant des politiques qui concernent les Français de l’étranger nous nous retrouvons toutes et tous sur les mêmes combats. Et c’est ensemble que nous pouvons les faire avancer. Je n’ignore pas les difficultés de la gauche au niveau national, mais j’ai la conviction que c’est en partant de nos actions concrètes et collectives qu’il est possible de nous réunir, et nous avons chacune et chacun, à notre niveau, une petite part de responsabilité pour y parvenir.

En tant que parlementaire, c’est tout au long de l’année que je veille à défendre pour les Français établis hors de France la proximité de l’action publique, les simplifications administratives, par exemple pour les demandes de passeport, une adéquation des moyens avec les objectifs donnés à notre réseau de l’enseignement français à l’étranger, l’équité fiscale… L’année 2021 a pris fin en obtenant quelques avancées : sur le front de la fiscalité pour les Français installés en Grèce et une « limitation » du recul initié par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2019, qui supprimait le droit à une prise en charge des soins lors d’un séjour temporaire en France pour les pensionnés français n’ayant pas 15 années de cotisation en France. Après deux années de combat, ceci a été limité à une condition de 10 ans de cotisation pour les pensionnés ayant liquidé leur retraite avant juillet 2019.En outre, si je mesure les difficultés pour la mobilité qu’engendrent les conditions posées à l’entrée en France et d’usage du passe sanitaire, je sais aussi ce que nous avons déjà obtenu sur ces questions même si c’est encore loin d’être parfait. Je resterai vigilant à l’intérêt des Français de l’étranger cette semaine lors de l’examen au Sénat du projet de loi sur le passe vaccinal.

2022 sera une année électorale. Paroles, et paroles ? Désillusion vis-à-vis d’institutions qui semblent peu adaptées à nous projeter dans l’avenir ? Oui, je partage en partie ces sentiments. Mais il faut parvenir à dépasser ces a priori car il sera difficile de se plaindre sans participer ni aux propositions, ni aux choix qui seront à faire au cours de l’année. Sachons retrouver en ce début 2022 la force d’être citoyenne et citoyen. Citoyen français, citoyen du monde. 

Bien fidèlement,

Jean-Yves Leconte

La vidéo de l’édito ici

Lettre d’information de la sénatrice Hélène Conway-Mouret – Novembre 2021

Chères amies, Chers amis,

L’année 2021 se termine bientôt. Certains s’en réjouissent et attendent avec impatience le 1er janvier, en nourrissant l’espoir secret que la prochaine année soit meilleure.  Je retiens personnellement des mois qui viennent de s’écouler une impression d’accélération du temps. Le monde sous nos yeux, abreuvé d’informations en continu, change vite, très vite, tout comme notre réalité quotidienne.

D’abord, cette année a vu la disparition de beaucoup trop de nos amis et de nos proches, victimes directes ou indirectes de la pandémie. Celle-ci a profondément changé nos habitudes depuis deux ans et semble malheureusement s’inscrire durablement dans nos vies.  Ensuite, la rapide recomposition politique en cours avec la montée des nationalismes, la consolidation des régimes autocratiques et la radicalité décomplexée dans les milieux politiques et religieux, qui ont pour conséquence d’affaiblir l’indépendance de la justice, la liberté de la presse et surtout de s’attaquer aux droits des femmes et des minorités. Enfin, les soulèvements spontanés de la décennie précédente, rarement suivis de la rénovation politique profonde qui était attendue, érodent les régimes démocratiques qui ne répondent pas aux mécontentements. 

Nous avons tous la mémoire courte mais les interrogations que cette période porte dans notre rapport à la science, à l’altérité ou à la démocratie me rappellent celles que Célestin Bouglé – directeur de l’école des hautes études en sciences sociales et inspirateur politique de Léon Bourgeois dont le Sénat célèbre la mémoire grâce à mon collègue Jean-Raymond Hugonet – s’était efforcé de tirer voici un siècle de l’épidémie de tuberculose. Éclatement du lien social, marginalisation, doute de la démocratie devant la science. Nous n’inventons rien. Nous subissons. Encore.

Sommes-nous donc à l’ère des révolutions sans révolutionnaires ? Le dérèglement climatique en mérite une, au-delà des mouvements protestataires, notamment de la jeunesse. Nous subissons la révolution numérique et pouvons par le biais d’une mobilisation collective, à commencer par l’exercice du droit de vote, réaliser une révolution politique en choisissant les acteurs des changements que nous attendons. Alors oui l’année prochaine peut marquer un nouveau départ dont nous pouvons être tous les principaux acteurs. Tous ? Nos enfants d’abord.

Dans le chaos du monde, que curieusement certains ne perçoivent pas alors qu’il nous saute au visage, l’amour de nos enfants et de leurs qualités humaines et morales me semble un horizon si rassurant. Ils sont la vie, le courage et l’avenir. Nous devons avoir foi en eux. Nous sommes les derniers garants et les premiers admirateurs de ces jeunes gens en devenir qui ne demandent qu’à honorer cette confiance. Nous sommes leur socle et leur modèle. Soyons assurés que ce que nous leur apportons va les nourrir et les faire grandir d’une façon que nous n’imaginons pas, mais qui nous surprendra. Dans une de ses dernières fables, Paul Morand imaginait un monde où les plus âgés s’imposaient d’apprendre la joie de vivre et la légèreté aux plus jeunes. « Ils découvraient alors la douceur de la fiction et pour la première fois, leur volonté s’assouplissait au contact de ces vieux si polis et si drôles ». Sachons le leur permettre pour qu’ils aient envie de nous offrir l’avenir qu’ils construisent. Demain et encore demain.

Bien à vous,

Hélène Conway-Mouret

Lettre d’information du sénateur Jean-Yves Leconte – Octobre-novembre 2021

Les élections consulaires initialement prévues en mai 2020, se sont enfin toutes tenues. Avec les élections partielles des deux circonscriptions d’Inde et de la circonscription de Madagascar le 7 novembre dernier, le renouvellement est terminé. Bravo aux candidats et aux nouveaux élus ! Ce sera désormais le 5 décembre, le tour des conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE). Au regard de la préparation des listes, du nomadisme électoral qu’elle engendre, je regrette que la solution que j’avais suggérée en 2013 dans mon rapport législatif et le texte qui avait alors été adopté au Sénat en première lecture, pour élire directement les élus à l’Assemblée des Français de l’étranger n’ait pas été retenue. J’ai la conviction que nous avons besoin d’une telle assemblée, lieu d’échange de nos expériences de terrain et avec l’administration. Ceci permet d’être ensuite plus opérationnel dans sa circonscription, d’avoir une vision plus large des sujets abordés et des enjeux, et de connaître les contraintes de l’administration. Mais le mode actuel d’élection indirecte est un outil de division entre des personnes qui devraient avoir à travailler ensemble… En prévision de cette élection à l’AFE, je suis heureux d’avoir vu récemment mon amendement élargissant les possibilités de procuration à toute la circonscription AFE, adopté lors de l’examen de la loi sur la vigilance sanitaire. Cela permettra une participation plus facile de l’ensemble des Conseillers des Français de l’étranger, corps électoral aux élections des conseillers AFE.
Même si nous n’en n’avons pas encore la confirmation officielle, il semblerait que le conseil d’administration de la Caisse des Français de l’étranger (CFE) soit prorogé quelques mois, permettant une élection des administrateurs en mars, plutôt que dans la précipitation à l’occasion de la première session de l’AFE qui se tiendra à partir du 13 décembre 2021. Vous trouverez ici la note que j’ai envoyée au ministère des Solidarités et de la Santé sur ce sujet. Vu les enjeux pour la CFE et les pouvoirs de son conseil d’administration, il est souhaitable en effet que l’élection se déroule après un réel débat sur les orientations à donner à la caisse.
Par ailleurs, nous n’aurons pas de longue discussion budgétaire au Sénat cette année, puisque la majorité sénatoriale en a ainsi décidé. C’est regrettable tant ce moment d’examen du projet de loi de finances (PLF) est utile pour faire un bilan de l’action publique et développer des propositions. Concernant le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), le Sénat a supprimé l’assujettissement à la CSG et à la CRDS sur les revenus immobiliers pour les résidents fiscaux hors Union européenne. Nul doute que l’Assemblée nationale rétablira cet impôt… Peut-être faudra-t-il l’année prochaine proposer un compromis : laisser à la bataille juridique qui se poursuit la possibilité d’annuler l’ensemble et proposer une exonération aux personnes, non-résidentes, qui ne sont plus en âge de travailler et disposent de faibles revenus…
Aussi, j’avais évoqué dans mes articles et interventions précédents, les conséquences néfastes de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2019 pour des milliers de pensionnés français installés à l’étranger. Celle-ci imposait plus de 15 ans de cotisations en France pendant leur carrière pour continuer à avoir un droit à la prise en charge des soins lors de séjours temporaires en France. Droit qui se traduit le plus souvent par la possession d’une carte vitale. Le Parlement, sans revenir sur cette disposition, a adopté un amendement du gouvernement qui rétablit le droit à cette prise en charge pour les personnes qui en disposaient jusqu’en juillet 2019 si et seulement si elles avaient cotisé plus de 10 ans. A noter toutefois que ce nombre d’années de cotisation exigé ne s’applique pas aux personnes vivant dans un pays où cette prise en charge est garantie par une convention de sécurité sociale plus favorable liant la France au pays de résidence (en particulier le Maroc et la Tunisie).
Enfin, il convient également de signaler, l’adoption définitive de mon amendement inscrivant les établissements à autonomie financière dans la loi organique relative aux lois de finances (LOLF)[3]. Ceci donne une réalité juridique au fonctionnement des instituts français qui sera utile pour que ceux-ci puissent travailler sans une pression constante du ministère des Finances qui considérait qu’ils agissaient en opposition aux principes de la LOLF et faisait chaque année pression pour fermer quelques établissements à autonomie financière…
En restant à votre disposition,
Bien fidèlement,
Jean-Yves Leconte.